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Notons également la présence du président du syndicat intercommunal d'hydraulique et d'assainissement ( SIHA ) le lundi 15 juin 2010 sur les lieux de la manifestation face aux opposants du programme de lutte contre les inondations. On ne peut alors affirmer que personne ne représentait les élus, puisque le président du SIHA lui même, Sénateur maire de Briis sous Forges, mandaté par ses pairs, représentait les élus participants du SIHA, les citoyens et l'Etat. ( un rendez-vous manqué pour certains effectivement pourrait enerver!).
Notons, enfin , qu'après avoir
confondu les genres et les nombres , il fallait bien terminer par un
coup d'éclat : Politiser une affaire, en faire une lutte personnelle et
déclarer que les victimes des inondations font toute partie d'un même
parti politique témoigne d'une rage qui rend aveugle de la part de
l'opposant politique du programme de lutte contre les inondations.
Les quelques autres opposants qui ne sont pas concernés puisque
n'habitant pas les zones inondées par la Prédecelle seraient alors tous
issus ou derrière un seul et même parti politique ? Posons nous donc
cette bonne question !! La réponse est d'une simplicité notoire et cela
coule de source.
Enfin, force est de constater que ces évènements récents nous font rire jaune, nous font peut être voir rouge de colère face à la bêtise et l'ignorance, mais la force que nous donne l'espoir nous fait penser que le jaune et le rouge mélangés produisent une autre couleur : l'orange et que cette orange doit ressembler à la terre qui elle doit rester bleue.
Réponse de l'Association aux arguments des opposants Ce mail fait aussi référence à un article paru dans le Parisien Essonne qu'il pourrait être utile de lire ici pour bien comprendre notre réponse. Bonjour, Nous répondons ici au courriel que vous avez envoyé le 18 février à 14h20 et intitulé "Zone d'expansion des crues "le pivot". Pour une raison que nous ignorons, certaines des personnes en copie l'ont reçu mais il n'est jamais arrivé sur la boite mail de l'association. Nous avons été informé de façon très indirecte. Si nous tenons à le souligner, c'est parce que la plupart des opposants au programme de lutte contre les inondations n'ont jamais hésité à pratiquer le mensonge, la désinformation et les coups bas. Nous avons donc appris à nos dépens à être méfiants. 1) Un calcul élementairement faux ! Dans votre courriel, vous écrivez: "Un calcul élémentaire à la portée de tous (division du volume par la surface donnant la hauteur dudit volume d'eau) montre que, si la bassin projeté à Pivot avait existé en juillet 2000, la hauteur de la crue à Briis aurait baissé de: 23200 : 300000 = 0,077 mètres. 77 millimètres ! pas de quoi mettre au sec les Briissois !" Nous apprécions à sa juste valeur votre référence à un calcul élémentaire "à la portée de tous". Sous-entendriez-vous qu'il ne serait pas à notre portée parce que nous ne l'aurions pas fait ? Je vous confirme qu'il nous reste quelques souvenirs de l'école primaire et que nous avons la prétention de maitriser cette opération. Mais nos professeurs nous ont également enseigné que diviser un nombre faux par un nombre faux n'a jamais donné de résultat juste. Nous nous expliquons: - premier nombre faux: limiter le volume d'eau à l'ouvrage du Pivot - les 23200m3 ne représentent que 31% du volume d'eau que prévoit le programme de lutte contre les inondations. Rappelons que ce programme prévoit la réalisation de 18 ouvrages, 10 ayant pour objectif la rétention d'eau, 8 ayant pour objectif le ralentissement des ruissellements. Peut-être l'ignoriez-vous ? Si c'est le cas, sachez que sommes à votre disposition pour vous expliquez le dossier, puisqu'il semble que vous n'en connaissiez qu'une faible partie. - deuxième nombre faux: la surface inondée estimée à partir du plan de la DDE. Vous parlez de 300000m2 (un autre opposant parlait lui de 26ha). Ces plans ont le mérite d'exister, mais si une personne qui était sur les lieux le jour des inondations les regarde de près, elle s'apercevra que les limites ont été tracées grossièrement et les surfaces sont surestimées. En effet, les zones définies par la DDE englobent des endroits qui n'ont pas été inondés (par exemple, elle recouvre une partie de la déviation de Briis-sous-Forges). Votre "calcul élémentaire à la portée de tous" est donc sans aucune valeur. L'efficacité d'un programme de lutte contre les inondations ne s'évalue pas en divisant des choux par des carottes. C'est le résultat d'une analyse basée sur: - des objectifs de protection en fonction des durées de retour d'épisodes pluvieux (et nous avons parfaitement conscience qu'en ce domaine, il n'y a pas de protection absolue) - des évaluations des volumes ruisselés en fonction de la configuration et de la nature du terrain - une estimation du débit de la rivière en fonction de ces volumes - une analyse des points critiques qui limitent le débit de la rivière et où elle est donc susceptible de déborder. C'est une telle étude qu'a menée que Syndicat Hydraulique, confirmée par les services de l'état compétents en ce domaine et validée par l'enquête publique de 2007. Cette étude nous a donné confiance et c'est pourquoi nous avons décidé de soutenir le programme de lutte contre les inondations et nous demandons sa réalisation au plus vite. Nous nous demandons néanmoins quelles sont vos compétences dans ce domaine pour argumenter sur un dossier réalisé par des professionnels. Disposeriez-vous d'une contre-étude hydraulique un tout petit peu plus approfondie que le calcul erroné ci-dessus. Si tel est le cas, il serait urgent de nous la communiquer (ainsi qu'au Syndicat Hydraulique). Nous nous demandons également pourquoi vous vous manifestez aujourd'hui, sur des points qui ont fait l'objet de débats et qui ont été tranchés depuis si longtemps (rappelons que le choix de l'emplacement du Pivot est décidé depuis 2003, et que sa définition n'a pas évolué significativement. Ce choix avait fait l'objet de réunions publiques, sans qu'aucune opposition ne se manifeste). 2) La manifestation sur le marché de Limours Pour notre part, nous avons appris a posteriori la manifestation sur le marché de Limours organisée par les opposants au programme de lutte contre les inondations. Nous n'avons pas de retour de la part de membres de notre association qui auraient "vivement interpellé les organisateurs" et "protesté vigoureusement contre leur action". Avez-vous plus d'éléments ? Pour notre part, nous n'avons que la version relatée par l'article paru dans le Parisien ESSONNE du 15/02/2010. L'article est sobrement intitulé "Oscar, le taureau, veut garder son pré." Qu'est-il écrit dans cet article ? - en parlant des vaches, ces "ruminantes seraient menacées d'expulsion". C'est FAUX. Nous cherchons encore ce qui dans le dossier justifie cette affirmation. Il n'y est question que d'une interruption temporaire de l'exploitation pendant les travaux, à l'issue desquels la pratique de l'élevage sera possible sur 11 des 12 hectares du site. Notons que le dossier nous dit également que la commune de Briis-sous-Forges a offert le prêt gratuit d'un terrain pour y mettre les bêtes le temps des travaux. - "les risques d'inondation viennent du ruissellement de Briis davantage que de la crue de la Prédecelle" a affirmé Catherine Giobellina. C'est FAUX. Sur quoi fonde t-elle une telle affirmation en l'absence d'une étude technique sérieuse venant accréditer cette affirmation? L'étude hydraulique du Syndicat arrive à des conclusions totalement contraires. - "l'objectif, c'est juste de récupérer ces 12ha de terres, dont 6 serviraient au bassin et 6 autres deviendraient constructibles" a aussi affirmé Catherine Giobellina. C'est FAUX. Rien dans le dossier ne vient accréditer de près ou de loin cette affirmation. Bref, l'ensemble des arguments des organisateurs de la manifestation s'avèrent faux. En conséquence, comment qualifieriez-vous une manifestation totalement infondée dont le seul objectif est de retarder la mise en œuvre du programme de lutte contre les inondations, et donc la protection des personnes ? "Irresponsable" nous semble effectivement être l'un des qualificatifs appropriés. Nous nous demandons même dans quelle mesure ces organisateurs ne sont pas parfaitement conscients de l'invalidité de leurs arguments. Je vous laisse alors apprécier quel qualificatif serait approprié. 3) Les motivations cachées des opposants au programme ? Dans votre courriel, vous concluez par les mots suivants: " On est bien obligé de se demander dans ces conditions quelles peuvent être les motivations réelles de ceux qui présentent la réalisation de ce bassin comme LA solution aux inondations de Briis." Comme nous vous l'avons déjà indiqué, l'ouvrage du Pivot est un élément important, mais n'est qu'un élément du programme de lutte contre les inondations. Nous ne prétendons pas que cet ouvrage est "LA solution" comme vous voulez le faire croire, mais simplement l'un des ouvrages du programme. Et nous ne voyons pas sur quels éléments objectifs et fondés on pourrait se demander si les motivations de ceux qui veulent la mise en place du programme de lutte contre les inondations seraient différentes de la protection des biens et des personnes. Par contre, vous semblez avoir lu le rapport du Commissaire enquêteur du 15 novembre 2007, en citant que "le volume du bassin lui semblait faible". Vous pourriez élargir la citation en rappelant aussi qu'il rajoute au même endroit que "l'ouvrage du Pivot est bien conçu et son fonctionnement devrait donner satisfaction" et que son dimensionnement est validé par les bureaux d'études spécialisés. Quelle est donc votre motivation à tronquer ainsi les propos du Commissaire enquêteur? Il est d'autres éléments intéressants dans le rapport du Commissaire enquêteur que tous les opposants passent sous silence. Tout d'abord, en ce qui concerne la pratique actuelle de l'élevage sur le site, il dit que "la pollution par le pâturage intensif est une réalité actuellement et à terme une eutrophisation de tout le système des canaux est à craindre". Il poursuit plus loin que "tous les pétitionnaires ou personnes souhaitant maintenir l'activité d'élevage sur le site doivent prendre conscience des risques actuels sur l'avenir des canaux". Enfin, en ce qui concerne la valeur écologique de cet Espace Naturel Sensible, il rappelle "la disparition de plantes très rare ou rare constatée par Mr Guittet entre 2002 et 2007." Il conclut ainsi: "En ce sens les aménagements seront bénéfiques pour la sauvegarde du site". Il aurait été intéressant que les manifestants sur la marché de Limours donnent ces informations à ceux à qui ils demandaient de les soutenir. En conclusion, et pour vous reprendre, nous sommes, NOUS, bien obligés de nous demander quelles sont les motivations réelles de ceux qui s'opposent à ce programme puisque les arguments affichés sont non fondés. Nos amitiés à Oscar. L'Association des Habitants du Bassin de la Prédecelle |